
- Cet évènement est passé
Oedipe et Antoedipe dans la famille : demi journée AENAMT
7 octobre - 13:30 / 17:00

Comment (re)penser l’OEdipe et l’Antoedipe dans le travail avec les patients et les familles ?
Dans son ouvrage OEdipe n’est pas coupable, P. Bayard avance une thèse à l’encontre de la doxa freudienne qu’il propose de réinterroger. Ne serait-ce pas, en effet, l’adulte qui serait responsable des inversions de générations éventuelles (Ferenczi, Confusion de langue entre les adultes et l’enfant, 2016) ? Ainsi, le premier « crime oedipien » ne serait aucunement celui d’OEdipe lui-même, mais bien celui de Laïos et Jocaste sacrifiant OEdipe à sa naissance. P. Bayard contribue ainsi à montrer que ce ne sont pas les parricide et matricide, mais bien l’infanticide qui est au centre de la « perversion oedipienne ».
Du côté de l’Antoedipe, PC. Racamier a démontré qu’il s’agissait non seulement d’un « OEdipe non résolu et non dépassé », mais d’un « OEdipe non advenu ».
Nous verrons ainsi ses liens avec l’indifférenciation, l’inceste et l’incestuel, la confusion, le fantasme-non fantasme. L’OEdipe est ici un écran de fumée. La transmission symbolique est alors entravée dans le transgénérationnel, contrairement au fonctionnement dans l’intergénérationnel. Quid, dans une famille, d’un Antoedipe tempéré et nécessaire versus celui furieux comme défense contre l’OEdipe ?
Car c’est bien seulement quand est liquidé le transgénérationnel qu’on peut enfin parler d’OEdipe.
Pour plus d’informations et inscriptions, cliquez sur la plaquette ci-dessous :