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Séminaire organisé par l’AENAMT : « Le féminin en psychanalyse »

SÉMINAIRE SCIENTIFIQUE de RECHERCHE et FORMATION organisé par l’AENAMT
« Les bouleversements socio-historiques concernant les femmes nous contraignent à revoir le modèle théorique freudien. A l’époque, le féminin comme tel n’existe pas. Les femmes éprouvent gêne et honte à parler de leur sexualité, l’intérêt est déplacé sur la procréation. »
Anne Lise Diet au CS de 2025.
« Le chemin qui mène des symptômes de l’hystérie à son étiologie, est plus long et plus difficile que l’on se serait imaginé. » Freud, Etudes sur l’Hystérie, 1895.
« L’homme seul présente une vie érotique accessible aux recherches, tandis que la vie érotique de la femme, en raison d’une atrophie provenant de la civilisation, en partie aussi à cause de réserves conventionnelles et d’un certain manque de sincérité, est encore entourée d’un voile épais. »
Freud, Trois essais sur la sexualité, 1905.
« Vous vous souvenez peut-être de ce que j’ai un jour attribué la prétendue « faiblesse psychologique d’esprit des femmes» au fait qu’on leur interdisait de penser aux choses sexuelles, ce qui avait entraîné un dégoût pour la pensée en général. »
Freud, Lettre à Jones, 13 mai 1938.
« Faisant sien le fantasme phallique de sa patiente, un fantasme qui efface et conserve le trauma, Freud en fait la source d’où procède sa métapsychologie… C’est alors que le traumatisme d’Emma, sa circoncision bien réelle, commence à être remplacé par la castration symbolique. Le monde qui resurgit de ce naufrage est un monde qui parle le langage fondamental de la psychanalyse : avoir un pénis/ne pas avoir de pénis. »
- Bonomi, L’effacement du traumatisme aux origines de la psychanalyse, 2024,
Le féminin était doublement passivé dans la théorie freudienne et comme patiente d’un médecin. Ferenczi permet à un féminin plus réunifié d’advenir.
Olivier Goujat au CS de 2025
